Effrontée
L'effronterie m'a toujours clouée sur place d'horreur chaque fois que je l'ai rencontré.
Et pourtant, une de mes amies en fait un usage... que je dois qualifier de judicieux. Elle est intelligente, elle a du talent, elle a des contacts, elle a tout un charisme et elle le sait. Et moi, je sais qu'elle ira loin.
Maintenant, y a-t-il quelque chose de plus insultant que d'entendre cette fille se plaindre de sa vie de merde ? J'aimerais bien être restée enfant unique pour avoir eu son développement, plutôt que d'avoir appris à m'émerveiller tendrement en donnant le biberon à un, puis deux petits frères, qui au finalement sont d'une ingratitude exponentielle avec l'âge et s'évertuent à un pillage intensif des ressources familiales, affectives et matérielles... et m'entraînent aussi sur cette voie; la loi du marché.
Pour en revenir à l'effronterie, disons que lorsque cette personne me raconte avec enthousiasme qu'elle logera chez un couple de riches amis de sa parenté - amis qu'elle n'a sans doute jamais rencontrés - lors d'un X ième séjour à l'étranger alors qu'elle "n'a pas de moyens", je ne peux pas faire autrement que de la considérer froidement...
Bien sûr, je ne laisserai rien paraître. D'abord, on serait prompt à lever le sourcil et me dire que je suis jalouse. Je ne le crois pas. Mais est-ce qu'on le sait vraiment lorsque le vice nous étreint ?
En fait, je suis jalouse d'autre chose : je suis jalouse de tout ce qu'elle est, beaucoup plus que de ce qu'elle a. Parce qu'avec son talent, son intelligence et son culot, moi aussi j'irais où je veux... Oui, j'ai beaucoup d'admiration pour cette fille. Autant je déteste certaines de ses manières, autant elle est en quelque sorte un modèle. Et c'est mon amie après tout... Elle n'est pas si détestable; juste très consciente du pouvoir qu'elle a sur les gens...
Ensuite, je me sens redevable. Parce que je suis son "amie". (J'ai toujours autant de difficulté à utiliser ce mot, "ami"...) Le fait est que je ne suis pas une ingrate. J'ai l'impression que je lui dois encore quelque chose. Et je sais que ce sentiment ne s'effacera jamais... Je suis comme ça : plus loyale qu'un Golden Retriever....
Mais comment elle me tape sur les nerfs des fois !
Toutefois je crois qu'il n'est pas mauvais, le conseil qui dit que...
Et pourtant, une de mes amies en fait un usage... que je dois qualifier de judicieux. Elle est intelligente, elle a du talent, elle a des contacts, elle a tout un charisme et elle le sait. Et moi, je sais qu'elle ira loin.
Maintenant, y a-t-il quelque chose de plus insultant que d'entendre cette fille se plaindre de sa vie de merde ? J'aimerais bien être restée enfant unique pour avoir eu son développement, plutôt que d'avoir appris à m'émerveiller tendrement en donnant le biberon à un, puis deux petits frères, qui au finalement sont d'une ingratitude exponentielle avec l'âge et s'évertuent à un pillage intensif des ressources familiales, affectives et matérielles... et m'entraînent aussi sur cette voie; la loi du marché.
Pour en revenir à l'effronterie, disons que lorsque cette personne me raconte avec enthousiasme qu'elle logera chez un couple de riches amis de sa parenté - amis qu'elle n'a sans doute jamais rencontrés - lors d'un X ième séjour à l'étranger alors qu'elle "n'a pas de moyens", je ne peux pas faire autrement que de la considérer froidement...
Bien sûr, je ne laisserai rien paraître. D'abord, on serait prompt à lever le sourcil et me dire que je suis jalouse. Je ne le crois pas. Mais est-ce qu'on le sait vraiment lorsque le vice nous étreint ?
En fait, je suis jalouse d'autre chose : je suis jalouse de tout ce qu'elle est, beaucoup plus que de ce qu'elle a. Parce qu'avec son talent, son intelligence et son culot, moi aussi j'irais où je veux... Oui, j'ai beaucoup d'admiration pour cette fille. Autant je déteste certaines de ses manières, autant elle est en quelque sorte un modèle. Et c'est mon amie après tout... Elle n'est pas si détestable; juste très consciente du pouvoir qu'elle a sur les gens...
Ensuite, je me sens redevable. Parce que je suis son "amie". (J'ai toujours autant de difficulté à utiliser ce mot, "ami"...) Le fait est que je ne suis pas une ingrate. J'ai l'impression que je lui dois encore quelque chose. Et je sais que ce sentiment ne s'effacera jamais... Je suis comme ça : plus loyale qu'un Golden Retriever....
Mais comment elle me tape sur les nerfs des fois !
Toutefois je crois qu'il n'est pas mauvais, le conseil qui dit que...
If you can't beat them, join them...
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