samedi, avril 19, 2008

Ouais, bon, whatever.

J'avais dit que je ne toucherais plus aux blogs, même avec un pole de 10 pieds.

Le problème avec les blogs des autres, c'est que 1) je les lis toujours le samedi matin à 8h quand je ne suis pas encore tout à faire réveillée et prête à prendre le tout avec un grain de sel et que 2) ils me renvoient en pleine face une antithèse à ma vie.

Le problème, c'est que si ce que je lis est déprimant, ça me cale le moral comme la tête d'un p'tit - nerd - de - secondaire 2 - pas - d'amis - victime - de - bullying dans le bol des toilettes, pour le reste de la journée...

Le problème, c'est aussi les auteurs trop heureux de leur joie pleine de bonheur... qui me lèvent le coeur ! De la ptite famille parfaite très "Little House on the Prairie" à la chasseuse-croqueuse branchée, cosmopolite, qui ne tombe jamais dans ses propres pièges, tous me font avaler de force la mer de calme plat devant moi. Devant moi, derrière et sur les côtés.
Sur la blogosphère, je me sens comme le vide de sens entre les valeurs traditionnelles solidement enracinées et la superficialité béate et assumée.