... que ça s'arrête
J’ai envie de me laisser couler entre vos doigts. Filer, m’évader, m’évaporer.
J’ai envie de disparaître contre votre peau en fermant les yeux.
J’ai envie de m’ancrer à vous pour arrêter le tournis. M’attacher, me fixer à votre terre, pourvu qu’elle me sauve.
J’ai envie de poser mon cœur dans une boîte en carton, sur votre étagère, sur la tablette du fond. J’ai envie de laisser ma tête sous l’oreiller, mon corps inerte sur le paillasson.
J’ai envie de n’être rien qu’un souffle. Qu’une effluve. Un fil d’air. Invisible. Inexistante.
J’ai envie de disparaître contre votre peau en fermant les yeux.
J’ai envie de m’ancrer à vous pour arrêter le tournis. M’attacher, me fixer à votre terre, pourvu qu’elle me sauve.
J’ai envie de poser mon cœur dans une boîte en carton, sur votre étagère, sur la tablette du fond. J’ai envie de laisser ma tête sous l’oreiller, mon corps inerte sur le paillasson.
J’ai envie de n’être rien qu’un souffle. Qu’une effluve. Un fil d’air. Invisible. Inexistante.
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