vendredi, juillet 27, 2007

La fièvre grise...

Tu as troublée la tranquillité de mon cerveau endormi toute la journée. Avec tes mains invisibles qui traînaient trop sous la jupe que j'avais inconsciemment mise pour toi. Sur la peau satinée que j'avais soignée pour toi. Et tu n'y étais même pas... mais je pouvais te sentir partout.
Mon corps te donne déjà trop de place dans ma tête. Le débalancement hormonal aidant...

Et si jamais tu avais l'audace de m'acculer au pied du mur... m'enculer au raz du mur ! m'agresser avec mon consentement implicite...
J'ai toujours peur que tu répondes précisément à ces envies que je ne contiens plus, que je te livre comme on donne à jouer aux chiens une poupée imprégnée de l'odeur de ceux que l'on veut dévorés... J'ai toujours peur que tu obéisses à mes désirs - comme tu obéirais aux tiens - plutôt qu'à ma tête. Qui a pourtant raison ! Et tu ne le sais pas, et elle semble de trop, mais elle a tellement raison !

Mais le jeu d'épouvante me grise... Et chaque jour, j'ai plus envie de toi. Et chaque jour, je perds un grain de contrôle de plus.
Si peu. Si infiniement petit. Mais si rapidement perdu...


Fais attention :

Une main sur mon coeur...
Une main sur mon sein...

C'est le même geste, dans les faits.


Et qui sait jusqu'où j'irais...
Mon dieu, comme j'ai peur de moi !