lundi, mars 26, 2007

[Juste] Une bulle.

Et si je devenais vraiment une auteur, comme je l'ai toujours voulu ?

Si je lâchais toute cette merde me polluant un peu plus l'esprit chaque jour et que je me consacrais corps et âme à mon écriture ? Ça ou mourir à petit feu, c'est un peu pareil...

Il y a mourir intellectuellement et dépérir dans un coin miteux de Limoilou à cause de la moisissure...
Il y a mourir spirituellement (je n'ose pas dire artistiquement...) et manger du poison orange fluo 360 jours par année. Les 5 autres jours, ce serait de me faire répéter par ma mère que j'ai fait de mauvais choix dans la vie, mais qu'il n'est pas trop tard...

Du coup, je ne sais pas si le rôti de porc se digère mieux que le Kraft Dinner.

vendredi, mars 23, 2007

Impatience

Vite, vite, vite !
Qu'on fasse courir les minutes d'une allure plus appropriée à mon impatience, grand dieu !


Vite, que je retrouve mes hommes pour des combats en règle ! Que je leur balance mes regards condescendants, dans nos jeux de guerre et de séduction. Que je rayonne de gloire pour des détails et qu'on oublie le reste. Que mes sourires subtils, cachés sous le grillage, leur donnent d'étranges envies de moi sans qu'ils ne sachent pourquoi... comme un message subliminal...

Que leurs désirs violents de me vaincre, et de me voir les vaincre, s'entendent dans l'écho de leurs exclamations vélaires. Qu'une prise de fer me fasse l'effet d'une poigne sur les hanches. Qu'un contrôle de lame m'attire vers leurs corps comme un piège d'amour. Que devant mes yeux pleins de peur et mon involontaire abandon, ils touchent. Que leurs pointes sur mon coeur jettent ma tête vers l'arrière dans un cri...
Et que je me renfrogne comme une amazone bafouée ! Alors que tu vois au fond de mon regard à quel point j'ai aimé ça... que tu joues avec moi... que tu me prennes malgré moi... qu'on se manipule en combat comme s'il était de l'amour...


Que je le surprenne d'un élan inattendu, d'une attaque au fer comme d'un ordre incontestable. Que ma pointe arrogante le défie autant que mes yeux, transperçant son courage et sa volonté. Qu'il sente cette angoisse grisante au creux de son ventre alors que j'avance sur lui, menaçante, et que ça l'excite plus qu'il ne voudrait l'avouer...
Et que je me sente forte, fatale, comme le coup que je porte et qui te tue d'une vie. Une toute petite vie dont je te prive sans autre conséquence que de l'accrocher fièrement à ma ceinture, en souvenir... avec tes compliments et tes félicitations.

Et quand toute cette énergie et cette eau seront dépensées, parle-moi gentiment et raccompagne-moi à ma porte, afin que j'aie encore de l'impatience pour une prochaine fois...

lundi, mars 12, 2007

Twisted

Est-il bien sain que le réconfort ne vienne qu'avec... une activité
[sexuelle propulsée par des fantasmes ?
Bien-être imaginaire,
    pour éteindre tous ces feux qui s'allument partout sur mon
      territoire...
                  Solution d'urgence.


Au loin, on entend le sifflement agaçant d'une alarme...

mardi, mars 06, 2007

Le Bonheur.


Un sous-sol pour soi seule.

    Being grey. or drunk. or both.

Forcer des morceaux de chocolat noir dans sa bouche. 

Dully sing City & Colour as a soundtrack.     

Vomir seule un mardi soir.

vendredi, mars 02, 2007

Love-Hate Relationship

Je pensais que c'était les truffes au beurre de pinottes qui me donnaient mal au coeur.

Mais plus je pense à ça, plus je comprends que c'est à chaque fois que j'entends les notes stridentes de ta voix perpétrant ces incongruités, comme une centaine de minis attentats contre mon estomac... J'ai un haut-le-coeur.
Envie de vomir la haine que je ne supporte pas en moi. Quand tu t'immisces dans mon esprit de force, à coup de décibels, de martèlement d'horreurs.

Tu me fais avoir peur de moi. Peur de te sauter à la gorge pour te tuer comme un réflexe. T'asphyxier d'un coup comme tu me réprimes, comprimes, déprimes depuis des années. Tant d'années...

Plus j'écris pour me libérer, plus j'ai mal au coeur. Je ne pensais jamais que je pourrais t'haïr autant. Et j'essaie de me convaincre que ce n'est que de la prose, mais je n'en suis pas capable.

Ne me touche pas, ne m'approche pas. Ne me parle plus.
Ou fais quelque chose pour virer la situation de bord,
je sens que je vais faire un malheur.