vendredi, mai 18, 2007

Semaine mouvementée

C'est une semaine mouvementée qui se termine dans quelques minutes.
D'un vendredi à un autre; d'une panique à la sérénité. De la première expérience à une certaine sagesse... Du besoin de comprendre... au lâcher prise, à l'abandon....
C'est un peu comme si en 7 jours, j'avais évoluée de 7 ans.

Tout ça par le contact d'un homme. Par ses mots, par ses gestes, par ses intentions ou ses réactions. C.E. qui reste gravé en moi. Imprimer dans ma chair, qui s'incorpore à mon essence. Qui me dessine et me définit de nouveau. Comme une meilleure personne.

C.E., j'avais raison de croire que tu étais un homme formidable.
C.E., je crois que j'ai toujours senti au fond de moi que tu m'amènerais plus loin. Et qu'on pourrait se comprendre.
C.E., je ne veux pas dire qu'on est connecté... mais je voudrais réellement qu'on le soit.
C.E., tu me manques déjà, je t'aime déjà au-delà de la définition de l'amour.

C.E., je te laisse partir...
C.E., je t'aime et je sais que tu dois y aller...
C.E., je ne t'oublierai jamais, même lorsque j'aurai oublié...

Et je sais que quelque part au fond de toi, tu me garderas, secrètement, un peu...

samedi, mai 12, 2007

Le lendemain.

Je n'ai pas dormi cette nuit. Ou si peu...
Comment virer et revirer la question... les questions... de tous les sens sans jamais rien n'y comprendre ou savoir comment agir.

Brûlements d'estomac intenses, nausée depuis minuit hier soir. Et rien ne part. Et rien ne se crée. Et rien ne se transforme vraiment non plus...

J'ai des flashs. Le goût du sperme dans ma bouche. (Tellement moins pire que je l'aurais cru.) Des mots. Des phrases. Des intonations, des gémissements. Ses caresses dans mes cheveux. Pas attentionnées, mais douces...
Et je sais que je dois tout laisser derrière. Je sais que je ne peux pas m'accrocher. Sans quoi je vais couler... encore... détruire tout ce que j'ai arraché de force à cette vie de merde, tout ce que j'ai réussis à bâtir en si peu de temps. Non ! Je refuse de me saborder encore ! Je vaux mieux que ce bas de l'échelle vers lequel je me replonge invariablement année après année ! Je mérite mieux !

Alors pour mon propre bien et pour le respect de moi-même, je dois oublier que je t'ai permis ce que je n'avais permis à personne... Si insignifiant soit le geste...


Pour toi ! Insignifiant pour toi ! J'ai transgressé de fausse limite que je m'étais mise par peur. Pour toi...
Non, d'accord. Pour moi aussi, mais c'est toi qui m'a poussé. Et je t'en remercierais si je n'avais pas cette crainte de gonfler tellement ton égo que tu aies envie de réduire le mien en poussière...
Oui j'assume ce que j'ai fait ! À tort ou à raison. J'étais terrorisée et j'ai d'autant plus choisis ce que j'ai fait. Tu m'as laissé le temps, tu m'as respecté, et j'ai choisis.
J'étais terrorisée... et tes yeux me suppliaient... et ta voix... et si tu poussais encore sur ma tête comme ça, j'allais prendre mes trucs et sauter en bas de ta voiture ! Mais non... tu as calmé mon état de panique... j'ai eu envie de te laisser calmer mon état de panique...
Et maintenant, j'ai peur de toujours vouloir te voir calmer mes états de panique. Tous ! Mais y consentiras-tu ?
Non...


Je ferme les yeux, je repense à ta main dans mes cheveux... et tout ce qui me vient, c'est : "merci, mon dieu..."
Laisse-moi oublier...

Non... reviens me chercher...

12 mai.

J'ai la tête qui va exploser et j'ai mal à la gorge.
Peur de regretter aussi. Et il aurait suffit de si peu pour que j'oublie de culpabiliser plus longtemps...
Une caresse de plus. Un baiser de plus. Juste ta main sur mon bras lorsque je me suis retournée.
Mais tu ne l'as pas fait; autant vivre avec la réalité.

Autant comprendre que je peux vouloir sans aimer. Autant comprendre que je peux donner sans aimer. Trop. Trop ? Peut-être. Peut-être pas.

Mon moteur, ce n'était pas l'alcool. Mon moteur, ce n'était pas ces sentiment incertains de part et d'autre. Mon moteur, ce n'était ni le désir et le besoin, que j'ai tous les deux refoulés.
Non... Ce que j'ai aimé, c'est le pouvoir.

Cette impression de te contrôler comme un pantin... Et se dire qu'on a donné si peu pour tenir dans ses mains tout le contrôle qu'un homme a sur lui-même... sur ses mouvements, sur ses soupirs, sur ses gémissements...


Je vais dormir.

Ne me fais pas regretter, s'il-te-plaît...